Dans un communiqué publié il y a à peine quelques minutes, le ministère yéménite de l'Intérieur confirme la mort de l'ancien président Ali Abdallah Saleh.
Le communiqué affirme : " Le complot (fomenté par Saleh, NDLR) de concert avec les forces d'agression aura été de loin la pire trahison commise contre le peuple pour mettre au pas sa résistance ".
Le texte affirme que la crise "qu'avaient déclenchée les traîtres mercenaires, a pris fin après la mort de leur chef de file" et que la capitale est désormais sous contrôle.
Le coup de force de Saleh a commencé vendredi quand ses partisans s'en sont pris aux forces d'Ansarallah et ont tenté de reprendre la capitale yéménite et en expulser les forces d'Ansarallah. Le complot qui visait surtout à changer la donne sur le terrain des combats où l'armée yéménite et Ansarallah ont le dessus a été déjoué, l'ancien président ayant été délaissé par bon nombre de ses partisans.
Le Congrès général du peuple a même désavoué le coup d'État que Saleh a déclenché dans l'espoir de ramener au pouvoir son fils. L'ancien président a été abattu alors qu'il tentait de se rendre à Maarib.
Le porte-parole de l'armée yéménite, en grande partie fidèle à Saleh, a affirmé de son côté que la priorité pour les forces yéménites restait la défense du territoire national face à l'agresseur saoudien et ses alliés. Dimanche, les forces yéménites ont tiré un missile de croisière contre la centrale nucléaire de Barakah, à 35 kilomètres d'Abou Dhabi.